mardi 17 avril 2012

Crime environnemental : sur la piste de l’huile de palme

L’huile de palme est massivement importée en Europe. Elle sert à la composition d’aliments comme aux agrocarburants. Avec le soutien de la région Languedoc-Roussillon, une nouvelle raffinerie devrait voir le jour à Port-la-nouvelle, dans l’Aude. A l’autre bout de la filière, en Afrique de l’Ouest, l’accaparement de terres par des multinationales et l’expropriation des populations bat son plein.Basta ! a remonté la piste du business de l’huile de palme jusqu’au Libéria. Enquête.


lire la suite:
http://www.bastamag.net/article2311.html 

En Andalousie, des paysans occupent des terres pour « survivre »

(De Somonte) L’Espagne sombre dans la crise. Lundi 9 avril encore, le premier ministre, Mariano Rajoy, annonçait de nouvelles coupes budgétaires. Mais tous les Espagnols ne baissent pas les bras. Il y a eu la grève générale du 29 mars. Et en Andalousie, depuis le 4 mars, des paysans journaliers occupent des terres. Comme il y a un siècle...



lire la suite: http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/04/12/en-andalousie-des-paysans-occupent-des-terres-contre-la-speculation-231117 

vendredi 13 avril 2012

Se nourrir sans argent, en recyclant des montagnes de nourritures gaspillées


PAR BENJAMIN LESAGE (13 AVRIL 2012)
Comment faire pour manger quand on a décidé de se passer d’argent ? Rien de bien compliqué, semble-t-il, pour Benjamin et ses acolytes. Les trois jeunes Européens, sur les routes du monde depuis plus d’un an, trouvent tous les jours de quoi s’alimenter, principalement en glanant parmi les tonnes de nourriture gaspillée chaque jour. Ils comptent aussi sur la générosité des habitants croisés en route.

Se nourrir sans utiliser d’argent peut paraître impossible. Au cours de notre voyage, dans les pays économiquement développés, nous nous sommes pourtant débrouillés en « recyclant » la nourriture dans les poubelles des supermarchés et des boulangeries, ou en demandant directement si nous pouvions « sauver » la nourriture destinée à la poubelle. Bien souvent, les directeurs des magasins acceptent. Parfois certains refusent, allant même jusqu’à jeter de l’eau de javel sur les poubelles pour être sûrs que personne n’ira fouiller dedans !

En général, nous mangeons très bien. Même s’il nous arrive de ne manger que du pain, ou des fruits. Nous sommes tellement habitués, avec l’argent, à avoir tout tout de suite que nous perdons la valeur des aliments. Nous oublions le plaisir de manger, d’apprécier un fruit, un plat bien cuisiné. Au Maroc, les gens nous ont souvent invités pour un thé ou un couscous. C’est là, au cours de notre voyage, que nous avons rencontrés les gens les plus chaleureux et les plus généreux, toujours prêts à partager. Il y a au Maroc beaucoup moins de gaspillage qu’en France, sauf dans les lieux touristiques, qui regorgent de restaurants étrangers, et dans lesquels nous pouvions recycler pas mal de nourriture.

En Amérique latine, les gens nous ont beaucoup offert à manger. Nous recyclions dans les lieux touristiques et bénéficions de la générosité des gens dans les petits villages. Même dans les lieux les plus pauvres, les gens jettent de la nourriture, comme dans les marchés, où l’on trouve toujours quelques fruits ou légumes abîmés. Au Mexique, par exemple, les fruits et les légumes sont abondants, et nous récupérons des kilos de nourriture que nous cuisinons et partageons.

Poubelles cadenassées

Notre récent voyage aux États-Unis fut un grand choc. Nous avons mangé comme des rois, de la nourriture bio et végétarienne, qui termine dans les poubelles des grands supermarchés. Des tonnes et des tonnes de nourriture qui se perdent chaque jour, parfois sous le nez des pauvres de ce pays. La plupart des gérants ferment les poubelles avec des cadenas.
Lorsque nous trouverons un terrain, nous voulons pouvoir semer nos propres graines et produire notre propre nourriture, pour ne plus dépendre des restes du système. Mais d’ici là, voyant toute cette nourriture gâchée, nous nous faisons presque un devoir de la recycler. D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (FAO), plus d’un milliard d’être humains souffrent de malnutrition et plus d’un milliard souffrent d’obésité. Nous produisons dans le monde suffisamment de nourriture pour 12 milliards d’êtres humains, estime la FAO. Mais plus d’un tiers de la nourriture produite termine à la poubelle. Un taux de gaspillage qui s’élève à 50 % dans certains pays comme les États-Unis !

Une injustice liée à l’idée de l’abondance, véhiculée par le système capitaliste : des supermarchés pleins de nourriture, de tout à chaque instant, des produits qui périment trop vite, qui viennent de trop loin. Très peu de restaurants, de boulangeries ou de supermarchés ne jettent pas de nourriture. Beaucoup nous critiquent en disant que nous profitons du système, que manger les restes, ce n’est pas l’auto-suffisance. Ils ont raison : nous ne prétendons pas vivre en dehors du système. Au contraire, nous voulons y rester pour participer au changement.
Benjamin Lesage

mardi 10 avril 2012

"We aime batata": le clip contre la crise de la pomme de terre en Algérie

L'Algérie est confrontée à une  inflation des produits alimentaires.  Le kilogramme  de pomme de terre  qui a atteint les  100 dinars  ( le SMIC algérien étant à 18 000 dinars) devient inaccessible, au point que la presse algérienne affirme que les  Algériens se privent de frites.  Le réalisateur Irban Irban a réagi à sa manière en  détournant le clip "We are the world". 






vendredi 6 avril 2012

Paraguay : La révolte des sans-terre

http://www.courrierinternational.com/article/2012/04/05/la-revolte-des-sans-terre 

La Chine devient le premier marché alimentaire du monde


La Chine est devenue le premier marché alimentaire du monde ($963,73 milliards) en 2011, devançant les Etats-Unis ($908 milliards).
Selon le cabinet d’études britannique Institute of Grocery Distribution, le marché chinois de l’alimentation devrait augmenter d’ici 2015, pour valoir plus de $1.450 milliards, alors que le marché alimentaire américain progressera à $1.000 milliards. Le rythme de croissance du marché chinois atteindra 10,9% par an pendant la période 2011-2015, tandis que le marché américain grossira moins vite, de 4,2% par an.
Tous les pays de la zone BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) se retrouveront parmi les cinq plus importants marchés alimentaires du monde d’ici 2015. La Russie, le 6e marché alimentaire mondial devant la France (7e) en 2011, montera au 4e rang mondial vers 2015. L’Inde atteindra le 3e rang mondial vers 2015 et le Japon reculera du 3e au 6e rang.

La patrimonialisation alimentaire en France et dans le monde

http://calenda.revues.org/nouvelle23521.html

OGM : le gouvernement Fillon s’assoit sur l’avis des experts du HCB


Ecarté de toute consultation au sujet de la note envoyée à Bruxelles pour justifier la suspension de la culture du MON 810, le professeur Jean-François Dhainault, président du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB), a adressé un courrier au Premier ministre pour exprimer « l’émotion des membres du Comité scientifique du HCB ».
En effet, non seulement les experts de cette instance consultative – pourtant mise en place par le gouvernement Fillon – n’ont pas été consultés, mais les conclusions de leurs travaux ont fait l’objet d’une véritable manipulation. « Les passages de l’avis du Comité scientifique cités dans cette note n’ont pas été repris dans leur intégralité », s’indigne le président du HCB, qui ajoute que par ailleurs, « la note cite l’avis du Comité scientifique du HCB publié en décembre 2009, alors que ceux de janvier et octobre 2011 ne sont pas pris en compte. »
Enfin, Jean-François Dhainault s’étonne « qu’une expertise autre que celle du Comité scientifique du HCB semble avoir été mobilisée pour l’analyse d’une série d’articles scientifiques publiés postérieurement au dernier avis du HCB ». En clair, ne pouvant justifier une interdiction à partir de l’avis des experts du HCB, le gouvernement Fillon s’appuie sur une interprétation erronée des travaux du HCB rédigée par quelques fonctionnaires obéissants des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement !

Source:

OGM: Récits de victoires contre Monsanto

AGRICULTURE - Un rapport de plusieurs OGM relate les combats des paysans du monde entier contre la firme américaine...


D'Europe à l'Amérique latine en passant par l'Afrique et l'Inde, des milliers de paysans se sont élevés contre Monsanto et ses OGM: des efforts qui ont convaincu des décideurs politiques à mieux encadrer le secteur agroalimentaire, selon un rapport d'ONG. «Là où Monsanto est présente, les semences locales deviennent illégales, la biodiversité disparaît, les terres sont polluées, les paysans et ouvriers agricoles empoisonnés, criminalisés, expulsés de leurs terres», assurent Les Amis de la Terre International, Via Campesina et Combat Monsanto dans un rapport qui sera publié jeudi. Témoignages à l'appui, il relate les récents combats contre le principal fournisseur de semences génétiquement modifiées.
Le groupe américain Monsanto, fondé en 1901, s'était rendu célèbre par des produits chimiques agricoles dangereux pour la santé comme le DDT, ou les composants de l'Agent Orange, un défoliant utilisé par l'armée américaine au Vietnam. «Ce rapport démontre que les fortes objections des mouvements sociaux et des organisations de la société civile ont un impact sur les décideurs politiques chargés d'encadrer le secteur agroalimentaire et d'édicter les règles en matière de pesticides et de cultures transgéniques», souligne le texte.

Des victoires partout dans le monde

En Europe, l'opinion publique reste majoritairement opposée à la production alimentaire à partir de semences OGM. Mais la tâche est plus difficile pour les opposants dans les pays en développement ou émergents. Néanmoins des mouvements paysans y ont remporté des succès: le moratoire imposé sur l'aubergine BT, version transgénique de ce légume de base en Inde, le rejet des dons de semences hybrides en Haïti, après une mobilisation massive, en raison des risques pour la souveraineté alimentaire.
Au Guatemala des réseaux anti-OGM ont alerté sur des projets de législation et d'adoption de programmes de développement américains favorisant l'arrivée de semences transgéniques dans le pays. En Afrique, une Alliance pour la souveraineté alimentaire encourage à ne pas suivre l'exemple de l'Afrique du sud qui a adopté la technologie OGM «bien que les variétés de plantes transgéniques en question (...) ne résistent ni à la sécheresse ni aux inondations», note le rapport. Malgré toute cette mobilisation le rapport déplore «l'offensive sans précédent de l'agronégoce sous la bannière de la nouvelle économie verte dans les préparations du sommet Rio+20» en juin.
 A.C. avec AFP

Algérie: 50 ans après…la pomme de terre à 100 DA


Le prix de la pomme de terre qui a atteint, voire franchi, la barre des 100 DA/kg ces derniers jours suscite toute une série de questionnements.
Coïncidant avec le 50ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale (la signature des Accords d’Evian le 18 mars 1962), cette énième flambée spontanée d’un produit aussi largement consommé et suffisamment produit au niveau local (le seul produit agricole de large consommation dont l’Algérie assure une autosuffisance depuis 5 ans) nous amène inévitablement à jeter un regard rétrospectif sur un demi siècle de politiques agricoles et programmes de développement avec tout ce que cela entraîne en ruptures et réformes.


Durant cinq décennies, divers modèles de développement, d’essence socialiste ou libérale, ont été appliqués à l’agriculture algérienne, de la révolution agraire jusqu’au renouveau agricole et rural.
Nous avons vu aussi l’effacement des dettes des agriculteurs, le Syrpalac, le crédit Rfig et autres subventions.
Mais les efforts consentis ne sont jamais parvenus à nous mettre à l’abri des vulnérabilités et de l’insécurité alimentaire.
Les importations en produits alimentaires augmentent au même rythme que les dépenses publiques consacrées aux soutiens au secteur agricole.
Plusieurs fois, nous nous interrogeons sur le mal de l’agriculture algérienne et les raisons de son déclin.



Le problème est identifié, les solutions aussi


Un de nos lecteurs vient de poster un commentaire en cette journée commémorative qui ne manque pas de pertinence et dont voici des extraits :
« Les problèmes de l’agriculture algérienne sont connus et les solutions sont également connues mais les décideurs préfèrent les importations à coup de milliards de dollars au détriment de la production nationale.


Tout est fait pour bloquer le développement de l’agriculture y compris la mise au frigo (chambres froides financées dans le cadre du PNDA de Said Barkat) pour aider les spéculateurs à stabiliser les prix par le haut. (…) Croyez-vous sincèrement que l’Algérie n’est pas en mesure de produire annuellement les 60 millions de quintaux supplémentaires de céréales que nous importons chaque année malgré l’existence des potentialités énormes (potentialités humaines, hydriques, édaphiques et climatiques) ?


Savez-vous aussi que l’Algérie dispose de milliers d’experts agronomes de très haut niveau formés dans le cadre de la révolution agraire durant les années 60 à 80 dans les instituts et universités algériennes et qui sont soit mis à la retraite d’office soit abandonnés à leur triste sort?


Connaissez-vous le système de nomination aux fonctions supérieures et de mise à l’écart actuellement en vigueur au ministère de l’agriculture?


Savez-vous que les données du ministère de l’agriculture ne sont pas fiables et que nous ne connaissons même pas la SAU réelle ni le cheptel ovin, bovin ou camelin de n’importe quelle wilaya?


Savez-vous que nous ne connaissons ni la nature des sols (inexistences de cartes pédologiques) ni les ressources hydriques réellement existantes (absence de cartes hydrogéologiques) des terres agricoles ?


Savez-vous que le problème du foncier agricole n’a pas été réglé depuis l’indépendance ?


Savez-vous pourquoi on n’investit pas l’équivalent d’une année d’importation de produits alimentaires dans la mise en valeur des terres affectées à la production céréalière et fourragère pour assurer la sécurité alimentaire (un concept qui a été abandonné depuis quelques années et remplacé par le renouveau agricole)?
La réponse à ces questions revient aux cadres du ministère de l’agriculture. A bon entendeur salut! »


source:

jeudi 5 avril 2012

La privatisation de l’eau, un crime contre la terre et l’humanité

Alors que s’achève le Forum alternatif mondial de l’eau à Marseille, la Via Campesina réaffirme le droit à l’eau. Pour ce mouvement international qui rassemble des millions de paysannes et de paysans, de petits producteurs, de sans-terre, de jeunes du monde rural, ou de travailleurs agricoles, l’eau est un bien commun au bénéfice de tous les être vivants. Il doit être soumis à une gestion publique, démocratique, locale et soutenable.







Nous, organisations paysannes de différents pays du monde, membres de la Via Campesina, nous sommes rencontrés du 12 au 17 mars 2012 à l’occasion du Forum alternatif mondial de l’eau à Marseille, en France. Des délégués venus, entre autres, de Turquie, du Brésil, du Mexique, du Mali, ont exprimé la détresse des « affectés » environnementaux et particulièrement ceux qui sont touchés par la construction des barrages, les gaz de schiste, les mines, l’accaparement, la marchandisation, la rareté de l’eau, les pollutions généralisées, les répressions et les meurtres envers les militants défenseurs de l’eau.

Nous revendiquons que le droit « de » et « à » l’eau soient respectés dans le cadre de la souveraineté alimentaire. Le droit « de » l’eau étant le respect permanent du cycle de l’eau dans son intégralité.

Nous affirmons que la privatisation et la marchandisation de l’eau et de tout autre bien commun (semences, terre, connaissances locales et traditionnelles, etc.) sont un crime contre la terre et l’humanité. Les grands projets de barrage et de centrales hydroélectriques emprisonnent et accaparent l’eau, ne tenant compte ni des besoins, ni des pratiques traditionnelles ni de l’opinion des communautés locales, et faisant fi de la préservation de l’écosystème.
Les crises de l’eau, de la biodiversité, les crises sociales, énergétiques et financières sont toutes liées et sont les conséquences du néolibéralisme et du modèle d’agriculture industrielle promu par les institutions financières internationales (Banque mondiale, Fond monétaire international, Organisation mondiale du commerce), les traités de libre-échange, le Conseil mondial de l’eau, les multinationales et la majorité des gouvernements.

L’économie verte est une fausse solution face au changement climatique et à la pénurie d’eau. La marchandisation de l’eau, du carbone, de la biodiversité, les OGM, les nanotechnologies, la géo-ingénierie [1] sont les nouveaux débouchés du néolibéralisme pour répondre aux crises. La fuite en avant continue alors que ces réponses technicistes et marchandes sont les principales responsables des chaos écologiques et sociaux que nous subissons.
Le modèle de production industrielle, les monocultures, l’agrochimie, ont pollué nos eaux, mis en péril notre santé. Nous défendons les pratiques agroécologiques et l’agriculture paysanne, qui mettent en pratique la souveraineté alimentaire et contribuent à la préservation et l’utilisation soutenable de l’eau.

L’eau est un bien commun au bénéfice de tous les être vivants et doit être soumise à une gestion publique, démocratique, locale et soutenable [2]. Les connaissances locales et traditionnelles de gestion de l’eau, qui protègent et considèrent l’écosystème dans sa globalité, existent depuis des millénaires. Elles ont fait preuve au fil du temps de leur efficacité. Les politiques publiques et les lois sur l’eau doivent reconnaître et respecter ces connaissances.

Pour la souveraineté alimentaire : stop à l’accaparement de l’eau !

La Via Campesina
Photo : source

dimanche 1 avril 2012

Les pêcheurs de Gaza dans l'impossibilité d'attraper "un seul poisson"


Selon le ministère de l'Agriculture à Gaza, les pêcheurs du territoire assiégé se plaignent amèrement des effets croissants des pénuries de fuel et d'électricité sur leur capacité à gagner leur vie et à nourrir leurs familles. Leurs bateaux sont maintenant presque tous confinés dans le port. Un communiqué de presse diffusé par le ministère de l'Agriculture a prévenu que la chaine alimentaire de Gaza, représentée par les industries vitales de la pêche, de l'élevage et de l'agriculture, était menacée d'arrêt immédiat. Il a souligné l'impact direct des pénuries sur le secteur de la pêche, puisque sans fuel les pêcheurs ne peuvent pas sortir du port, et sans gaz ils ne peuvent pas pêcher la nuit.
Les réfrigérateurs qui maintiennent le poisson au frais, le commerce du poisson au détail et les autres aspects de l'industrie liés à la production ont tous été touchés par la crise actuelle qui a provoqué de lourdes pertes.
A l'approche de la saison de la sardine financièrement cruciale, il est à craindre que les pertes subies par les pêcheurs soient à la hausse, si la crise continue.
Il y a environ 3.500 pêcheurs à Gaza, travaillant sur 700 bateaux ; cependant, les revenus générés par l'industrie de la pêche font vivre 70.000 Palestiniens.
Le ministère a confirmé qu'il continue de travailler avec la General Petroleum Corporation pour résoudre la crise du fuel. La quantité de fuel qui entre actuellement à Gaza ne couvre qu'environ 10% des besoins.
A la fin du mois dernier, le ministère de l'Agriculture a signé un protocole d'accord avec la Fondation caritative du Qatar pour mettre en œuvre un programme de soutien de 1 million de dollars pour le secteur de la pêche deGaza. Ce programme vient compléter des initiatives et des projets récents du ministère visant à aider les pêcheurs de Gaza.

Voir les photos exclusives sur Middle East Monitor, et des photos des pêcheurs sur Demotix.
Traduction : MR pour ISM