vendredi 20 mai 2011

Les dessous cachés de l’Aspartame


Par Sylvie Simon

L’aspartame est l’édulcorant le plus utilisé au monde. Suivant les pays on l’appelle Canderel ou NutraSweet. Il remplace le sucre dans plus de 10 000 produits, sodas, boissons, bonbons, desserts, médicaments et la dose journalière admissible (DJA), établie par l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments), est de 40 milligrammes par kilo, alors que le RES (Réseau Environnement Santé) a estimé qu’elle devrait être « 2 000 fois plus basse ». En effet, cette DJA est fondée sur 2 études datant de 1973 et 1974 qui n’ont jamais été officiellement publiées.


Communiqué

« Y’A BON BANANIA », un arrêt historique

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Le MRAP et son avocat, Maître David M. Marty saluent l’arrêt courageux de la 3ème Chambre de la Cour d’appel de Versailles, rendu le 19 mai 2011, qui opposait notre mouvement et l’association le Collectif des Antillais, Guyanais et Réunionnais (CollectifDOM) à la société Nutrimaine. Cette décision de justice a infirmé le jugement très contestable du 22 janvier 2009 du Tribunal de grande instance de Nanterre et constate les manquements et la  violation du protocole d’accord signé le 6 janvier 2006.

La Cour d’appel en conclut « … que la SAS Nutrimaine devra faire cesser conformément aux dispositions du protocole, sous quelque forme et quelque soit le moyen, la fabrication et la commercialisation de toute illustration sur laquelle apparaîtrait la mention ‘y a bon’ seule ainsi que la mention ‘y’a bon’ accompagnée de la marque BANANIA et/ou un personnage de couleur noire, à peine passé le délai d’un mois à compter de la signification du présent arrêt, (ndlr : sous-peine) d’une astreinte de 20.000 euros par jour à compter de la notification valant mise en demeure de toute infraction constatée. »

Le MRAP rappelle que la mention « Y’A BON BANANIA » était utilisé par la société propriétaire de la marque depuis l’année 1914.

Le MRAP a considéré que la marque de « Y’ A BON BANANIA » participait à la structuration des stéréotypes et des clichés qui ont prospéré dans le contexte colonial français et qui humilient un groupe de personnes en raison de l’origine et était, tout simplement, raciste.

Paris, le 20 mai 2011.